Le frelon asiatique a fait couler beaucoup d’encre cette année…

Arrivé en France en 2004 dans une cargaison de poteries en provenance de Chine et livrée dans le Lot et Garonne, il se révèle être un nuisible très invasif du fait de son mode de reproduction exponentiel et de ses besoins protéinés.

Les femelles fondatrice, après avoir été fécondées, abandonnent en novembre le nid (dont les habitants mourront de faim et de froid) pour se réfugier sous terre et y passer l’hiver.

Dès les 1ères douceurs de fin d’hiver, elles en sortiront pour bâtir un nid et élever les 1ères larves. Puis la colonie ira bâtir un second nid en hauteur, plus populeux. Elle aura besoin de sucres et de protéines pour élever son couvain.

Les abeilles s’avèrent être une proie facile pour eux : en vol stationnaire, le prédateur se poste devant l’entrée de la ruche et attrape l’abeille à l’aide de ses grandes pattes. Il l’emmène alors pour la décortiquer et ne garder que le thorax (riche en muscles, donc en protéine), dont il formera une boule destinée à nourrir ses larves.

Un seul nid de frelon peut ainsi décimer jusqu’à 45 000 insectes. Outre son impact sur la densité de la population d’une ruche, le frelon, au bourdonnement particulièrement fort, va également stresser les abeilles qui craignent de partir butiner, ainsi que la reine qui réduit sa ponte.